Jouons au théâtre !

Le Malade imaginaire - Michel Bouquet

drelin, drelin, drelin !

Clystérium donare, postea saignare, ensuita purgare... Au XVIIe siècle, la théorie des humeurs a force de loi, les médecins sont persuadés que le sang transporte les mauvaises "humeurs" responsables des maladies...

A voir absolument au Théâtre de la Porte Saint-Martin (Paris, 10e) jusqu'au 4 janvier 2009 : Le Malade imaginaire.

Est-ce une vraie comédie ? Oui, car cette pièce domestique aux décors chaleureux est pleine de gaîté et des facéties propres à l'auteur.

N'est-on pas à la frontière de la tragédie ? N'y a-t-il point de danger à contrefaire le mort ?

C'est toute l'ambiguïté de cette pièce et de l'interprétation qu'en propose Michel Bouquet en nous donnant à regarder Molière fleurtant avec l'angoisse de la mort au point de prendre lui-même l'habit du médecin... 

Un règlement de compte avec une médecine dont Molière désespérait de l'efficacité au fil de l'évolution de sa maladie et de ses pièces, dans une interprétation irrésistible...

Les fourberies de Scapin - Théâtre du Petit Montparnasse

"Je hais ces cœurs pusillanimes qui, pour trop prévoir la suite des choses n’osent rien entreprendre" (Scapin).

Vite ! Plus que quelques jours avant le 20 juillet 2008 pour voir en famille la troupe d'Arnaud Denis dan les célèbres Fourberies de Scapin qui, après le Théatre du Lucernaire, pose ses tréteaux au Théâtre du Petit Montparnasse (Paris, 14e). La pièce a obtenu le Prix du Jury du Festival d'Anjou 2007.

Un grand classique de Molière, certes, mais dans une mise en scène sobre qui met en valeur le jeu époustouflant des acteurs au service du texte.

Contrairement à certains personnages de la pièce, les spectateurs, eux, en ont pour leur argent, ils sortent heureux des galères ! L'expérience des comédiens jouant les personnages d'Argante (Bertrand Métraux) et de Géronte (Jean-Pierre Leroux) alliée à la fougue d'un Scapin de 24 ans (Arnaud Denis, également metteur en scène) contribue à l'énergie étourdissante du texte.

La justice et les procéduriers en prennent pour leur grade...

Théâtre classique : demandez le programme aux comédiens de l'époque !

Tu souhaites assister à une représentation historique du Bourgeois gentilhomme ou du Mariage de Figaro ?

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Horaires des pièces, lieu, nom des comédiens, tout est dans le catalogue CESAR,

l'"officiel des spectacles" des XVIIe et XVIIIe siècles !

Sacha Guitry : une enfance russe

A l'occasion du 50e anniversaire de la disparition de Sacha Guitry(1885-1957), retour sur l'enfance russe du grand comédien et de son parcours familial dans le théâtre...

"C'est à Saint-Petersbourg, en 1890, que j'ai joué la comédie pour la première fois.
Joué n'est pas tout à fait exact. En vérité, j'ai figuré dans une pantomime en un acte que mon père avait faite en collaboration avec un grand comédien russe qui se nommait Davidof. Cette pantomime fut créée au palais Impérial, devant Alexandre III.
Mon père y jouait le rôle de Pierrot. Moi, j'étais Pierrot fils..."

Sur les pas de Sacha Guitry en Russie avec le site geocities... : biographie détaillée et extraits des textes de Sacha Guitry sur sa propre vie.

L'enquête se poursuit avec nos correspondants locaux en Russie...

Mais qui était donc (vraiment) Beaumarchais ?

Sans aucun doute un véritable homme des Lumières, à redécouvrir dans le film d'Edouard Molinaro, Beaumarchais l'insolent (1996), à nouveau à l'affiche du Lucernaire (Paris, VIe). Le film fut nommé trois fois aux Césars dans les catégories : meilleur acteur, meilleurs costumes et meilleurs décors.

Acteurs principaux : Fabrice Luchini, Manuel Blanc, Jacques Weber, Sandrine Kiberlain... et une pléiade d'autres célebrités.

Un film librement inspiré du livre de Sacha Guitry sur Beaumarchais (1950).

Synopsis du film et secrets de tournage sur le site allocine.fr

A redécouvrir !